Devant nous, le quartier historique d'Istanbul. Sur la pointe du Sérail, entre le Bosphore et la Corne d'Or, l’esplanade intemporelle du palais de Topkapı, la Basilique Sainte Sophie et la Mosquée Bleue de Sultahnamet. Plus en face, au bord de l’eau, la Mosquée Neuve, le pont de Galata, le marché égyptien, la grande mosquée de Solimane le Magnifique. Ces noms magiques imbibent notre voyage comme le thé ou la fumée du narghilé. Et les muezzins chantent. D’ici, en hauteur, les chants se mêlent, se superposent, entrent en collision, nous submergent. Dieu est grand, Allah akbar ! A notre gauche, le détroit du Bosphore lie à l’Asie. Il est très fin : si cette séparation entre les deux continents est bien réelle, elle s’enjambe d’un pas. Au delà, l’Anatolie. Derrière nous, le quartier Nord, gênois (comme cette tour), européen, moderne, en pleine ébullition. Nous avons suivi une marche de protestation, vibrante et engagée.
Et les muezzins chantent, les courbes emplissent l’air marin, le ciel et l’eau se teignent d’orangé, les silhouettes sphériques des mosquées se détachent devant les minarets qui pointent vers le ciel, Istanbul nous submerge.
Panorama sud est |
Panorama sud |
Panorama sud-ouest |
Pointe du Sérail: Topkapi, Sainte Sophie, Mosquée Bleue |
Corne d'Or |
Pont de Galata, Mosquée Neuve, Mosquée de Solimane |
Nenhum comentário:
Postar um comentário